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mardi 24 juin 2014

Game of Thrones - Saison 4

Dans le petit monde de la critique, il existe deux types de sujets : les sujets sensibles et les autres. La série dont je vais vous parler aujourd'hui vous la connaissez très bien, pour certains même mieux que moi. C'est pour cette raison que je la classerai dans le premier type de sujet. Pourquoi donc en parlerai-je? vous entends-je me dire... Et bien je ne sais pas. Probablement parce que j'ai envie. Comme les autres je réclame ma part du gâteau. Je donnerai donc mon avis sur la quatrième saison de la série la plus sensible dans le monde entier de l'univers. Parce que YOLO comme dirait l'autre...

Avertissement : Malgré de nombreux efforts d'écriture je ne peux pas affirmer que ce texte soit totalement démuni de "spoil". Ne connaissant pas la sensibilité de chacun face à ce fléau, je préfère donc prendre mes précautions. Vous voilà prévenu.


Donc cette série "dont on ne peut prononcer le nom" nous provient tout droit des Etats-Unis d'Amérique (Fuck yeah!), est diffusée sur HBO (True DetectiveSilicon Valley...) et est créée par David Benioff et D.B.Weiss. Elle s'inspire très fortement de la série d'ouvrage écrit par Georges R.R. Martin originalement intitulée A Song of Ice and Fire, dont les intégrales 3 et 4 trônent (admirez-moi ce jeu de mot royal...) depuis quelques semaines sur mon étagère, en attendant d'être lus. 

Dans la vie je ne suis pas persuadé de grand chose (c'est faux hein c'est juste pour l'effet), pourtant je suis certain d'un truc : si le "spoil" n'existait pas, Gam..."dont on ne doit pas prononcer le nom" l'aurait inventé. Jamais je n'aurais vu dans (exagération dans 3, 2, 1...) ma vie entière autant de "spoiler alert" pour une même série. C'est simple, lorsque le mois d'avril arrive, l'internet se transforme en un gigantesque amas de [SPOILER]. Vous avez donc intérêt à suivre le rythme ! Le malheureux ayant eu droit au repas familial du lundi soir, se retrouvera donc bien seul et démuni, souvent privé de conversation entre collègues le lendemain matin au boulot devant la machine à café, sous peine de se faire violemment "spoiler". Ceci est donc un message que j'adresse au 1% de la population sortant tout juste de leur grotte : si vous n'avez pas vu Game of Thrones n'attendez pas un résumé de ma part, fermez cette page et regardez la. 


La saison 4 s'est terminée il y un peu plus d'une semaine, l'heure du verdict est donc largement arrivée. Faisant son petit bonhomme de chemin de "truc qu'il faut absolument regarder", accumulant les records d'audience et de téléchargement illégal à chaque sortie d'épisode, cette série n'arrête pas de nous surprendre. Malgré de nombreuses attaques (entre autre sur ces aspects sexiste et violent) elle garde encore et toujours son aura sacrée de "truc de ouf qui t'en bouche un coin". Ces retournements de situation dantesques admirablement bien amenés continuent encore et toujours de nous étonner, n'hésitant pas à sacrifier deux ou trois personnages principaux d'un seul coup (souvenez vous de l'épisode 9 de la troisième saison). Chaque année on a l'impression d'avoir vu la meilleure saison, mais chaque année les réalisateurs s'arrangent pour nous en mettre plein la gueule l'année suivante. 

Cependant ce sentiment de plénitude s'est personnellement transformé en crainte cette année : après une fin de saison 3 sanglante restant gravée dans ma mémoire, je ne voyais pas vraiment comment les scénaristes pouvaient encore une fois m'étonner. J'étais désormais prêt à toutes possibilités et plus jamais je ne me ferais avoir. Plus jamais je ne passerai de soirée seul dans mon lit à essayer d'oublier ces images cruelles et ces hurlements incontrôlés. Game of Thrones m'avais changé mais plus jamais il ne m'aurait. Et pourtant la série a encore une fois réussi son pari : pas vraiment de traumatisme cette fois-ci, mai beaucoup d'onomatopées variant du "Woow" au "Naaaaaan", chaque épisode ayant droit à la sienne. Avec son scénario parfaitement maîtrisé, cette saison est donc la hauteur de mes espérances, ou presque. Oui, comme j'ai toujours quelque chose à redire, et tout particulièrement envers les séries de cette ampleur, je vais maintenant passer aux sujets qui fâchent (un peu). 


Dire que GoT est une série qui fonctionne serait une expression bien trop légère. Avec plus de 13 millions de téléspectateurs, la saison précédente s'élevait à la seconde place des séries les plus regardées sur la chaine HBO juste après la cinquième saison des Soprano. Autant vous dire que ce show ne manque pas de moyens. Pourtant, malgré un avantage financier certain, la série n'arrive toujours pas à nous offrir des arrangements numériques dignes de ce nom. Je m'explique. Dans les différentes séquences et selon les besoins, les scènes sont, soit tournées en décors naturels, soit en studio (principalement pour le Mur qui n'existe pas dans la vrai vie... non, non...). Si le travail avait été correctement effectué, ce qui pour les moyens dont dispose la production est largement envisageable, la distinction entre ces deux décors ne serait qu'à peine perceptible. Hors ce n'est pas le cas. Nous avons alors droit au meilleur comme au pire : on passe allègrement d'un plan magnifique d'une plaine irlandaise avec photographie parfaite et plastique incroyable, à une ascension du Mur par les sauvageons puant le fond vert et l'incrustation numérique arrangée avec les pieds.

Ma seconde critique sera bien plus personnelle, quoi qu’indirectement liée au paragraphe précédent. Depuis la première saison, la série nous a habitué à un schéma narratif bien particulier. Lentement mais sûrement, GoT  avait l'habitude de prendre son temps, installant doucement son intrigue et de ce fait gagnant en pression et en tension de façon progressive jusqu'à l'épisode 8. Ce n'est pas une critique, cette lenteur est même tout à fait appréciable. Après cette lente ascension, le climax arrivait donc à l'épisode 9 (avec effet WTF, retournement de situation de malade, personnages qui meurent à la chaine etc etc... bref tout ce qui fait le charme de la série) avant de redescendre à l'épisode 10 pour finir la saison (pour plus de clarté se référer au schéma ci-dessous).



Mais cette année la trame narrative a changé, se rapprochant plus de ce schéma ci (pour moi).


Très vite la saison donne le ton : bagarres, meurtres, bagarres. A quoi bon finalement installer une ambiance, quand on peut directement commencer avec du [BADASS]... Encore une fois ceci n'est pas une critique, c'est un choix narratif tout à fait respectable. Avec ce départ sur les chapeaux de roues la seule chose à laquelle je pensais était ce fameux neuvième épisode : "on va en prendre plein les yeux, le climax de cette année va être complètement fou" me disais-je. Sur le papier le pitch avait tout pour plaire : l'attaque du mur par une armée de 100 000 sauvageons, accompagnés de géants pour le style. Autant vous dire que je ne savais plus ou me mettre avant de lancer cet épisode qui devait, selon moi, mettre à terre tous les autres en un seul round. Mais en fait non. Hormis un formidable plan séquence admirablement bien orchestré, le reste de l'épisode reste franchement fade. Vous allez dire que je radote, mais lorsque l'on annonce une attaque de 100 000 personnes, on attend 100 000 personnes à l'écran, ou au moins une vague impression. Attention je ne demande pas de recruter des milliers de figurants pour me faire plaisir, mais lorsque je vois Le Seigneur des annaux sorti il y a maintenant plus de dix ans, je me demande si le responsable des effets numériques de la série ne s'est pas encore une fois endormi sur son clavier. Mon dieu que c'est vide ! Bref, je passe rapidement, le reste de l'épisode c'est bagarre, bagarre, et encore bagarre... c'est mou, c'est chiant, ça n'a pas franchement d’intérêt, et on nous avait habitué à bien mieux.  


Pour rebondir et conclure, je dirais que Game of Thrones reste une série formidable. Mais c'est justement pour cette raison que les petits défauts que j'ai pu relever deviennent vraiment agaçant. Je finirai tout de même sur une touche positive : Game of Thrones reste une de mes séries préférée, elle continue de me faire rêver, je continuerai donc à la suivre et à attendre avec impatience les nouvelles saisons à venir. 

Ayllu

Le trailer de la saison 4 de Game of Thrones  pour les 1% de la population qui ne l'aurait pas encore vu :


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lundi 9 juin 2014

Caricaturistes - Fantassins de la Démocratie



Vu le 30.05.2014

Un documentaire un peu "démago" mais pas trop.

J'aime les documentaires au cinéma, qu'importe le sujet, j'essaye d'aller les voir. Je découvre ainsi pas mal de choses auxquelles je ne m'intéresse pas forcément.

Là le sujet, les caricaturistes, est un sujet qui à la base ne m'intéresse pas plus que ça. Je ne me suis jamais posée beaucoup de questions à leurs sujets mais j'aime bien regarder les caricatures dans les journaux, les magazines. Comme dit dans le film, les caricatures, du fait qu'elles sont dessins, permettent de toucher un grand nombre de gens puisqu'elles touchent ceux qui savent lire et ceux qui ne savent pas lire. Bien sûr, elles peuvent aussi toucher des gens comme moi, des jeunes (ou moins jeunes) qui ont la flemme de lire.

Bref, sans trop d'intérêt à la base pour ce sujet, je me suis plongée dans ce film sans regret. J'en voulais même plus.

En suivant plusieurs caricaturistes aux quatre coins du monde, c'est aussi sur la deuxième partie du titre que l'accent est mis. La démocratie. Voyageant ainsi à travers le regards de ces dessinateurs, on découvre un monde où tout le monde n'est pas libre (oui, on s'en doutait mais des piqûres de rappel c'est bien aussi), et où des gens se battent au quotidien pour des libertés que nous avons (ou croyons avoir), nous en Europe, déjà.

Ce film nous fait prendre conscience du manque cruel de liberté qui existe un peu partout, et que les caricaturistes ne sont pas seulement là pour faire des petits dessins qui nous font rire. Ils sont la pour dénoncer. Et ils sont là pour que les injustices qu'ils dénoncent touchent le plus grand nombre.

On voit un peu l'envers du décor et c'est assez intéressant. Produit par Radu Mihaileanu, et emmené par Plantu, ce documentaire est à voir.

Moi, en tout cas, je m'en vais lire le livre qui prolonge le documentaire pour en savoir plus et continuer à me faire une idée sur cette face de l'actualité.

Lo.

Utopia - Saison 1

Savez-vous quel est le point commun entre la CIA, les Franc-maçons et les trois grandes religions monothéistes ? A première vue il n'y en a pas. Pourtant ces trois termes se retrouvent sur l'article Wikipédia de la théorie du complot. C'est fou ce que l'on peut apprendre en s'égarant quelques minutes dans les méandres du web. Saviez-vous qu'Elvis Presley n'est pas vraiment mort ? Non, non, il est juste rentré au MIB. Contrairement à McCartney qui lui a été remplacé par un cyborg après son assassinat perpétré par les Illuminati... Ayant vécu la chute des tours jumelles devant mon bol de Chocapic avant d'aller au lycée, je me suis aussi surpris à imaginer, durant quelques moments d’égarement, des scénarios tout aussi grotesques que pathétiques. Tendre période de naïveté qu'est l'adolescence... Approchant aujourd'hui doucement de la trentaine (...prise de conscience...), lorsque je lis, dans ce même article, que les théories du complot des attentats de 2001 "sont celles qui ont générées le plus de trafic internet durant l'ensemble des années 2000", cela ne me surprend pas, non, cela me fait doucement rigoler. 


Utopia est une série nous provenant tout droit du Royaume-Unis (God save the Queen !), diffusée en 2013 sur la chaine britannique Chanel 4 (SkinsMistfitsBlack Mirror...), écrit et créé par Dennis Kelly, dont la trame générale traite du conspirationnisme. Comme vous l'avez peut être compris grâce à ma superbe introduction, ce thème ne m'attire pas franchement, ne créant chez moi qu'une vague excitation des zygomatiques. J'avoue ne pas avoir été transcendé par le sujet lorsque l'on m'a conseillé cette série pour la première fois. Je laissais donc Utopia sur le coté, attendant sagement l'approche furtive d'une disette télévisuelle. Mais comme dirait l'autre, l'erreur est humaine. Après m'être ingurgité les 6 épisodes de cette première saison en un après midi, je peux vous l'avouez, j'ai eu tort d'attendre si longtemps.

Utopia est une série qu'il m'est difficile de vous présenter, pas pour des raisons de complexité de scénario, mais parce que j'ai envie de vous laisser la surprise. Je serai donc bref. Becky, Ian, Grant et Wilson Wilson (c'est son nom, pas une étourderie de ma part), les quatre protagonistes, sont passionnés de Comics Book. Ils sont tous en possession du roman graphique The Utopia Experiment, dont l'auteur devenu fou a mis fin à ses jours alors qu'il séjournait en hôpital psychiatrique (joie et bonne humeur dans votre cœur). Un jour, alors qu'ils découvrent l'existence d'un second tome encore jamais édité, ils se mettent en quête de le retrouver. Ils sont, à partir de ce moment là, traqués par deux tueurs psychopathes et contraints de fuir pour espérer survivre.



Mon aveu de tout à l'heure concernant mon rejet des théories conspirationnistes n'était pas tout à fait honnête. Je pense sincèrement que ce sujet, s'il est étudié comme un phénomène de société ou comme un objet de recherche, peut être tout à fait passionnant. Ce que je regrette, par contre, c'est l'utilisation qu'en font beaucoup d'auteurs, et tout particulièrement dans les séries, afin de palier un scénario s’enfonçant épisodes après épisodes vers une histoire sans fin. C'est une porte de sortie facile si vous voulez. Vous ne trouvez pas de conclusion à votre histoire après 15 saisons ? Pas de problème ! Faites appel à votre meilleur complot mondial qui donnera une réponse à toute bonne intrigue qui s'enlise ! Si j'ai décidé de vous parler d'Utopia aujourd'hui, ce n'est évidemment pour ces raisons là, bien au contraire. Ici, c'est toute la trame scénaristique qui tourne autour du complot, dans le sens où le conspirationnisme n'est pas un fin en soit, mais fait parti intégrante de l'intrigue. D'ailleurs en parlant de celles-ci, attendez vous à être scotché à votre canap'. Utopia pose des questions, certes d'apparences simples, mais qui vous resteront en tête une fois le dernier épisode passé, telle une petite mélodie relou dont on arrive pas à se débarrasser. 

Souvent lorsque l'on parle de séries on pense plus à un art narratif qu'à un art visuel, cela semble finalement assez logique. En effet, les séries sont contraintes de produire une grande quantité d'images sur une période réduite, alors qu'à l'inverse la production d'un long métrage (j'intègre dans le terme "production" toutes les étapes entre l'écriture du scénario et sa diffusion en salle) peut s’étaler sur un temps beaucoup plus long, non contraint par la norme annuelle des diffusions télé. Pourtant, il semblerai que les créateurs d'Utopia, plus soucieux de la qualité que de la quantité, aient décidé d'allier narration travaillée avec plastique n'ayant rien à envier au 7ème art. Rare sont les productions télévisées où la réalisation participe pleinement à la narration, c'est toutefois le cas ici. Aucun plan ne semble être laissé au hasard, tout a été visiblement réfléchi pour parfaitement coller au contexte. Cette maitrise de l'image nous accompagne donc tout au long du récit où tout semble être en permanence surveillé, à la manière d'un véritable complot mondial. 


Vous l'aurez compris Utopia est pour moi une série hors norme. Tout y est soigné, de la musique à la photo en passant par le scénario. Je peux comprendre les personnes ne voulant pas se lancer dans une série pour des raisons de temps. Pourtant là vous n'avez pas d'excuse, du haut de ses six épisodes de 50 min Utopia est rapidement fini. Peut être même un peu trop vite...

Ayllu

La bande annonce de la première saison d'Utopia pour les plus curieux :






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Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.



Vu le 28.05.2014

A voir en V.O.

Voici enfin adapté le best-seller suédois de Jonas Jonasson sur grand écran. Je ne l'ai pas lu mais le résumé (et l'affiche!) donnait tellement envie que j'aurais du et que je vais sûrement le lire.

Déjanté, farfelu, à prendre avec beaucoup d'humour. Voilà ce qu'on peut déjà en dire. Une histoire de base déjà folle ( un vieil homme qui s'enfuit de sa maison de retraite et à qui il arrive des tas de choses) qui nous entraîne dans des flash-backs encore plus fous.

Explosions, guerre froide et éléphant, on peut résumer ce film comme ça. Difficile en tout cas de vous en parler mais on passe un excellent moment.

Lo.

The Homesman



Vu le 24.05.2014

C'est définitif, cette culture américaine n'est vraiment pas à mon goût.

L'impression d'être enfermée dans un énième roman de littérature américaine sur le Sud des États-Unis où situation malsaine fusionnent avec esprit religieux, voilà comment je me suis sentie tout au long de ce film sans âme.

C'est un film qui prend son temps et qui prend du temps dans le sens où le "road-movie" annoncé dans la bande-annonce ne démarre pas de suite.

Cela doit être la mode en ce moment mais c'est aussi un film pendant lequel on oscille entre des émotions assez contradictoires. Des histoires assez horribles dans une Amérique rustre et en plein développement de son Far West, mêlées à des pointes d'humour qui n'ont rien à faire là.

Oui mais alors le pitch c'est quoi? Une femme (Hilary Swank) stricte, maladroite et en mal d'amour dont personne ne veut et qui se porte volontaire pour emmener trois femmes qui ont sombré dans la folie. En chemin, elle rencontre un homme condamné à mort et un peu menteur. Intriguant sur le papier mais finalement très décevant. On y découvre que la folie des femmes vient des hommes, mais que tout n'est pas perdu en la personne du personnage principal (Tommy Lee Jones).

Un western pas très passionnant. Pas très folichon tout ça.

Lo.

lundi 26 mai 2014

The Walking Dead - Saison 4

On a tous nos petits pêchés mignons, chez les uns c'est le pot de glace au chocolat devant un film de Michael Bay, chez les autres c'est la Voice Academie du mercredi soir au coin du feu. Pour ma part c'est le mort-vivant. Oui, le zombie, le marcheur, l'infecté, quelque soit le patronyme que vous lui attribuez, tant que ça marche, court, mais que c'est mort et que ça émet des "greugreu", c'est mon kiff. D'ailleurs je ne comprends pas de quoi les gens se plaignent. Non, y'en à jamais assez des zombies ! Le zombie c'est un peu le personnage joker dans une histoire, le Deus Ex Machina du scénario bancal... C'est simple on peut tout faire avec un zombie ! Alors non, cette idée reçue ne tient pas la route un seul instant. Zombie is not dead, comme dirait l'autre.  


The Walking Dead est une série nous provenant tout droit des Etats-Unis d'Amérique (Fuck yeah!) et diffusé sur AMC (Mad Men, Hell on Wheels...) depuis 2010. Depuis quatre saisons maintenant, nous suivons un groupe de survivants dans un monde détruit et peuplés de petits péchés mignons. Et je stoppe un instant cette description passionnante car votre sarcasme suinte délicatement de vos écrans au mien : "Ah des zombies... c'est super original !". A ceci je vous réponds : "oui, mais...". Le parti pris de la série, qui est aussi celui du Comic du même nom, est de s'attarder sur les relations entres les différents protagonistes, jurant de ce fait avec d'autres trames narratives (se cantonnant aux "greugreu"/bagarres) effectivement recyclées des milliards de fois.   

Ne pose pas tes yeux sur ce paragraphe si tu n'as pas vu la troisième saison, sinon tu risques de te faire spoiler très fort...


Donc comme je le disais, ça fait maintenant quatre saison que Rick et son crew parcourent le monde des Etats-Unis d'Amérique (fuck yeah!) à la recherche d'une vie tranquille. Dans le troisième acte, la petite bande était à deux doigts du nirvana en tombant par le plus grand des hasards sur une prison désaffectée. C'était sans compter sur Woodbury, une petite communauté visiblement paisible située non loin de là dirigée par Le Gouverneur. Après moultes tentatives de ce grand méchant (oui avec un nom pareil vous vous attendiez à quoi?) pour récupérer de force la prison, Woodbury fini par tomber. Rick et ses potes, en bon samaritains, proposent aux survivants de les rejoindre, quand soudain, "cliffhanger" de fin de saison : Le Gouverneur est encore en vie. Quelques jours après ces fâcheux événements, le début de cette quatrième saison nous réintègre dans la prison du bonheur, où tout s'y passe pour le mieux dans le meilleur des mondes.  


...C'est bon tu peux revenir.



The Walking Dead est une série que j'ai attendu dès l'annonce de la première saison. J'ai tellement apprécié l'histoire, que je me suis senti obligé d'acheter la grosse quinzaine de tomes du comics déjà sortie à l'époque. Manquant cruellement de patience, j'ai donc pu allègrement me spoiler la suite des évènements non encore adaptés à l'écran. Mais avant que vous ne m'abreuviez de vos critiques désobligeantes concernant mes capacités intellectuelles, j'ai envie de vous dire que j'ai vraiment bien fait. Je m'explique. The Walking Dead est une bonne série, avec tout ce que l'on peut attendre d'une bonne série. Pourtant je trouve qu'elle gagne en intérêt lorsqu'on a lu le comics. La BD est très populaire aux État-Unis (fuck yeah !), et les scénaristes de la série en sont bien conscients. Au lieu de calquer l'histoire à la lettre (ce qui peut aussi être une solution), ils ont préféré prendre les personnages, les lieux, et les évènements marquants d'origine, mélanger le tout, et regarder le résultat. Par exemple (je ne spoile pas, don't panic...), un personnage qui devait normalement passer l'arme à gauche à un moment précis (moment précis qui a bien lieu) laisse sa place à quelqu'un d'autre (pas de bol pour lui). Ce parti pris crée donc la surprise même chez le petit malin connaissant d'avance l'histoire, la réalisation jouant allègrement avec cette frange de spectateurs. 

J'aimerais, avant d'aborder le seul mais véritable reproche que j'ai à faire à cette saison 4 (on y vient...), revenir sur un point qui me semble important pour comprendre mon propos. Pour des raisons qui me semble grossières mais évidentes de temps d'antenne, la série est miraculeusement passée de 13 à 16 épisodes (entre la saison 2 et 3) et s'est armée d'une coupure hivernale obligeant les auteurs a scinder la saison en deux parties. L'année dernière il faut avouer que ce modèle fonctionnait plutôt bien, l'intrigue était consistante, en tout cas suffisamment pour justifier cette nouvelle politique de diffusion. La situation est tout autre pour cette année. Les scénaristes se sont retrouvés, selon moi, avec un problème majeur : faire tenir au sein d'une même saison, à la fois la disparition de ces personnages intrus (les scénaristes se faisant avoir à leur propre jeu), et la suite des événements. On se retrouve alors avec deux (voir trois) histoires emboîtées de force au sein d'un même ensemble, l'effet étant accentué par la coupure et les quelques épisodes en trop. C'est vraiment dommage, car prises individuellement ces histoires sont vraiment bonnes, avec une réalisation toujours au top et leurs lots de situations toujours aussi imaginatives. J'aimerais donc terminer cette critique par un avis très personnel. Pour moi, une saison doit créer un ensemble, certes divisé en plusieurs épisodes et faisant partie d'une trame générale, mais formant un tout cohérent. Elle doit avoir, comme pour un long métrage, un début, un objectif, et une fin. Ce n'est pas vraiment le cas pour cette saison 4, encore une fois dommage, vraiment.




Cette dernière saison de The Walking Dead  est probablement la moins maîtrisée des quatre, mais tout n'est pourtant pas à jeter aux oubliettes. Je pense qu'il faut plus la prendre comme une transition, que comme une suite à proprement parler. Un moment certes un peu difficile à passer, mais obligatoire pour pouvoir continuer. Malgré tout ce que j'ai pu reprocher à cette saison, The Walking Dead  restera une de mes séries favorites. Pourquoi ? Tout simplement parce que "mes petits péchés mignon"... Quoi ? Comment ça "pas objectif" ? 

Ayllu

Le trailer de la saison 4 de The Walking Dead pour les plus curieux :


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mercredi 21 mai 2014

X-Men: Days of Future Past



Vu le 20.05.2014

Ça y va crescendo chez Marvel en 2014!

Après Captain America 2 qui n'était pas trop mal, puis The Amazing Spider-Man 2 qui nous embarquait dans une histoire plutôt géniale, voici X-Men Days of Future Past qui envoie sacrément du pâté.

Avec un pitch de base assez capilo-tracté: dans un futur où les mutants sont enfermés dans des camps, nos héros préférés envoient Wolverine dans le passé pour refaire l'histoire et donc changer le futur. Pas simple. Ni pour les personnages, ni pour les spectateurs.

Et bien, il n'en est rien. Sous ses aspects de film compliqué, l'histoire reste assez facile à comprendre et à suivre sans toutefois être trop banale et prévisible.

Plaisir intense de voir se mêler les héros de la trilogie d'origine avec les acteurs de X-Men Le Commencement. Des effets spéciaux en veux-tu en voilà. De l'humour vraiment humoristique (ni trop, ni trop peu, le dosage parfait). Des personnages qu'on adore. Un trio amoureux intéressant. Un Hugh Jackman nu. Des acteurs toujours au top (que ce soit Michael Fassbender, Peter Dinklage ou Jennifer Lawrence par exemple). Bref, la recette parfaite pour un excellent film.

Une mention spéciale pour la com' française qui, sur les affiches dans tous les arrêts de bus, nous met Omar Sy sur un pied d'égalité avec Hugh Jackman. On n'en est pas là quand même. Mais ça fait plaisir de le voir.

Courez-y! Vite!

Lo