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vendredi 14 décembre 2012

Les bêtes du sud sauvage [Beasts of the Southern Wild]


 
Vu le 13.12.2012

On n’arrête pas de nous parler de ce petit bijou, on n’arrêtait pas de nous faire saliver d’attente pour ce film qui fait parlé de lui dans tous les festivals, mais maintenant que l’on peut aller le découvrir en salle, qu’en-est-il vraiment ? Et bien c’est un film qui mêle imaginaire, questions d’environnement, de déracinements, qui parle du futur, et qui est à la fois leçon de courage et leçon de survie. Mais le film est servi par des personnages assez antipathiques, excepté peut-être pour le rôle de la petite Hushpuppy. Et qui surtout est filmé d’une manière très particulière. L’introduction assez longue du film rend bien compte de cette manière de filmer, et même si c’est une introduction très intéressante, excusez-moi mais elle donne le mal de mer. Alors est-ce une manière de refléter cette mer qui monte, cette eau qui envahit tout par la suite du film, je ne sais pas mais en tout cas accrochez-vous. Caméra instable, pour donner un genre, pour filmer une spontanéité ou pour faire écho au « sauvage », les interprétations et les avis peuvent être nombreux, en tout cas une chose est sûre, cela vous fera tourner la tête, et pas dans le bon sens du terme. Ajouté à cela des effets artistiques – ou pas – de gros plans ou de flou toutes les deux minutes, on peut avoir du mal à comprendre l’engouement que ce film peut susciter. Hushpuppy – que nous avons déjà mentionné – est la petite fille au cœur de cette histoire, avec l’œil de qui cette histoire nous est contée, et l’intérêt d’ordinaire d’avoir une enfant, personnage principale d’un film, c’est pour donner une dimension d’innocence à telle ou telle situation. Or ici, d’innocence il n’y a pas. C’est un film avec une certaine violence, bien sûr pas forcément une violence explicite mais tout de même. Et le fait que l’on ne sache pas vraiment où le réalisateur veut en venir avec cette histoire, hormis nous montrer que cette région est vouée à disparaître, donne l’impression d’un film qui se veut profond sans vraiment l’être.

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