Vu le 07.12.2012
Trois mondes pour trois personnages. Trois personnages appartenant à trois mondes
différents, des mondes qui vont se rencontrer. Le point de départ de ce film :
un accident de voiture où le chauffard prend la fuite. Cet accident va donc
être le prétexte pour nous montrer comment un évènement court dans le temps
peut changer une vie. Malheureusement ce genre de film où le personnage
principal commet une erreur qui va changer sa vie et l’entraîner dans un cercle
vicieux infernal duquel il ne pourra pas sortir quoiqu’il arrive n’est pas
quelque chose d’original. Sa particularité – ce qui fait que l’on peut trouver
un intérêt à regarder ce film – c’est cette rencontre de trois personnages que
tout oppose. Al – un jeune patron de concession automobile qui gagne
correctement sa vie et qui est sur le point de se marier – Juliette – une étudiante
en passe de terminer ses études, enceinte et ayant une relation un peu
compliquée avec un professeur de philosophie – et Vera – une moldave sans
papiers travaillant au black et femme de la personne accidentée. Et ces trois
personnages sont joués avec justesse par trois merveilleux acteurs. Raphaël Personnaz qui nous avait interpellé dans La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier et que l’on reverra bientôt dans La Stratégie de la Poussette.
Clotilde Hesme, héroïne merveilleuse de Angèle et Tony et ayant reçu le César
du meilleur espoir féminin l’année passée. Et enfin Arta Dobroshi, actrice
kosovare, qui sait transmettre les émotions justes. Trois mondes est donc un
petit film français sans trop d’originalité mais porté par des acteurs auxquels
une grande partie de la société pourrait s’identifier, peut-être donc pour
montrer que ce genre de situation peut arriver à n’importe qui : que ce
soit la situation du chauffard, Al, la situation du témoin, Juliette ou celle
de mari ou femme de victime, Véra.
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